Lectio divina – 10ème Dimanche Ordinaire

Gen.3, 9-15 2Cor 4, 13-5, 1 Mc.3, 20-35

Ez 37, 12-14 // Rm 8, 8-11 // Jn 11, 1-45

Si dans l’Évangile nous trouvons souvent des réflexions à partir des thèmes du repas, de la maison, de la famille, ce n’est pas seulement parce que le Fils de Dieu s’est fait homme et a partagé la vie quotidienne donc la vie nourricière et la vie familiale, en commençant par Nazareth. C’est aussi parce que le Fils de l’homme vient réintroduire l’humanité dans une relation de maisonnée, une relation de famille, familiale avec son Père.

« Celui qui fait la volonté de Dieu est pour moi un frère, une sœur, une mère… »

Le discours de l’évangile d’aujourd’hui au sujet de Béelzéboul nous montre justement, par la parabole que Jésus emploie, l’importance du thème de la maison ; thème que saint Paul reprendra au niveau de la figuration de l’Église. Et ce qui est intéressant dans notre passage, c’est en effet le soulignement, à travers ce thème de la maison -et par la dernière phrase qui en est la morale- de ce pourquoi le Christ est venu : pour introduire l’homme dans une relation familiale et fraternelle. Nous retrouvons cette idée maîtresse dans la parabole du fils prodigue où le père accueille dans sa maison l’enfant perdu.

Remarquons en passant que ce thème de la relation de l’homme à Dieu, établie sur le modèle familial, sur le modèle de la maisonnée au sens hébreu du mot (comme il y aura le sens romain de la clientèle, de la domus) ne va pas sans quelque difficulté, sans quelque séparation, sans quelque purification.

Songeons pour commencer, à ce que Jésus impose à sa propre mère se tenant au seuil de la maison ! Dieu sait si Marie était proche de son fils ; elle se trouve avec la famille de Jésus au seuil de la maison et c’est à ce moment là même où, au lieu de faire entrer sa mère dans la maison -pour, je dirais, la montrer en exemple- Il la laisse loin de Lui comme déjà établissant une première séparation charnelle et mieux faire ressortir la cause fondamentale de la relation familiale de l’homme avec Dieu : celui qui fait la volonté du Père.

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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« Aurais-tu désobéi ? Aurais-tu mangé du fruit de l’arbre ? »

Cette finale de l’évangile nous rappelle, de manière antithétique (c’est-à-dire par opposition) la condition humaine qui s’est manifestée par Adam tel que nous le rappelle le chapitre de la Genèse lu dans la première lecture : « Aurais-tu désobéi ? Aurais-tu mangé du fruit de l’arbre ? » Avec, en conséquence et comme à l’opposé de la convivialité familiale, la condition humaine avant le Salut en Jésus-Christ : condition de nudité, sentiment de crainte, ambiance de ténèbres…

Adam se cache ; il a peur et Dieu va le chercher : « Adam, où es-tu ? » Voilà que cette question -Adam où es-tu ? – se reformule avec l’Incarnation du Fils qui vient chercher Adam, c’est à dire qui vient rétablir Adam dans la relation familiale ; plus particulièrement on pourrait préciser une relation paternelle d’enfant à Père.

Alors comment va-t-on passer de notre condition adamique de vieil homme ayant hérité de ce refus d’obéissance, à la condition de l’homme nouveau qui, en Jésus, est celui qui fait parfaitement la volonté du Père, comment va-t-on passer de l’un à l’autre ?

« Une seule chose est nécessaire… »

Une seule chose est nécessaire pour reprendre la phrase que Jésus dira à Marthe lorsqu’Il va chez son ami Lazare à Béthanie. Nous nous souvenons de l’épisode où le Maître se repose chez ses trois amis, Marthe, Marie et Lazare. Marie est aux pieds de Jésus, écoute sa Parole, alors que Marthe s’affole pour le service de la maison. Alors Jésus dit à Marthe : « Une seule chose est nécessaire, Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

Cette seule chose nécessaire nous l’avons demandée dans la Collecte en priant le Seigneur de nous inspirer ce qui est juste. Qu’est-ce que cela veut dire ? Ce qui est juste, dans le langage de la Bible c’est ce qui donne la justice ; plus exactement ce qui me fait partager la justice, c’est à dire cette vertu que Dieu possède parfaitement, comme toute autre vertu, et qu’Il donne à partager à ceux qui acceptent de s’approcher de Lui : s’approcher de Sa Montagne (le Sinaï), s’approcher de Sa demeure, de Sa Maison, s’approcher de l’Arche d’Alliance…

La justice en Dieu n’est rien d’autre que la sainteté, la perfection. Donc, inspire-moi ce qui est juste veut dire : Donne-moi ce qui va m’identifier à Ta perfection, à Ta sainteté, en un mot à Toi-même, donne-moi ce qui va m’unir à Ta pensée (la pensée de Dieu, c’est le Logos, le Verbe), ce qui va m’unir à Ton Amour (l’Esprit).

Les yeux de Dieu c’est Sa Parole, le Verbe, l’Évangile !

Mais comment Dieu va-t-Il pouvoir m’inspirer ce qui est juste, autrement dit comment va-t-Il pouvoir me faire découvrir Son désir ? Nous pouvons nous servir en image de l’expérience même de notre réalité humaine, en particulier cette expérience de l’amitié partagée par Jésus avec certains personnages de l’Évangile : Lazare par exemple, ou saint Jean.

C’est une réalité vécue par tout un chacun dans la relation entre deux amis, entre deux époux, ou entre un enfant et son parent. L’importance des yeux ! C’est dans les yeux que se dessine, se présente à l’autre sans l’obliger, le désir, le plaisir que l’on a, l’attente qui est la nôtre. D’où l’importance des yeux et de savoir lire dans les yeux, mais aussi de laisser transparaitre dans nos yeux notre âme, toute sa profondeur, donc son attente.

Et les yeux de Dieu, quels sont-ils ? Les yeux de Dieu c’est Sa Parole c’est-à-dire Jésus-Christ, c’est-à-dire encore l’Évangile qui a collecté de manière sacrée et inspirée les paroles du Christ. Autrement dit dans l’Évangile, qui est comme les yeux de Dieu, je peux lire les désirs de Dieu, ce que Dieu attend de moi. Ce n’est pas de l’égoïsme, c’est du réalisme car une relation amicale se tisse toujours d’une personne vers une autre personne. Et c’est à partir du moment où nos relations personnelles entre notre âme et Dieu se construisent, que s’édifie l’Église !

Être la réalisation du désir de Dieu !

Cela veut dire que c’est dans la fréquentation, (j’emploie un mot bien précis : la fréquentation, comme lorsqu’on fréquente quelqu’un c’est à dire que l’on est assidu à être avec lui, à lui plaire …), c’est dans la fréquentation persévérante, assidue de l’Évangile, de la Parole de Dieu, que je vais découvrir le désir de Dieu, ce que Dieu attend de moi. En d’autres termes la volonté de Dieu sur moi. Mais ce n’est pas une volonté omnipotente : Dieu me laisse libre comme je suis libre de voir dans les yeux de mon ami ce qu’il veut de moi sans qu’il m’y oblige. Lui, il l’exprime dans son regard, je suis libre tout à fait d’y répondre ou pas.

Autrement dit, Dieu va m’inspirer, va me faire découvrir l’orientation de son Cœur, son désir, sa demande, par la lecture que j’aurai de sa Parole, une lecture assidue c’est à dire une mastication pour reprendre les mots des spirituels, une rumination pour s’en imprégner. Car il ne suffit pas d’avoir un regard qui passe, il faut avoir un regard perçant, pénétrant et donc appuyé pour découvrir dans les yeux de l’ami quels sont ses besoins, ses peines ou ses joies. Ainsi faut-il que je m’arrête dans la Parole de Dieu pour y lire ce que Dieu désire de moi.

Cette lecture va aboutir à ce que l’on appelle la prière ou l’oraison qui sera la demande que ce que je viens de lire dans la Parole, ce que je viens de découvrir du désir de Dieu s’applique dans ma vie, se réalise par ma vie. En un mot : que ma vie ne soit que la réalisation du désir de Dieu, devenant peu à peu quotidienne dans ma vie familiale d’homme marié, ou de prêtre, ou de maman et dans la vie professionnelle.

Être enfant de Dieu, ne peut se faire que par l’oraison.

Et lorsque ma prière devient fervente et franche, donc si vraiment ayant découvert dans la Parole de Dieu le désir de Dieu, je demande que ce désir soit appliqué par et dans ma vie, alors effectivement, comme nous le rappelle saint Jean dans son épître, je vais recevoir ce que j’aurai demandé : « si tu crois que tu vas obtenir ce que tu demandes et qui correspond à la volonté de Dieu, tu l’obtiendras. » Autrement dit, j’obtiens ce que je demande et ce que je demande n’est pas bien entendu mon bien-être personnel (gagner au loto…), ce que je demande c’est que s’accomplisse le désir de Dieu en moi.

Donc j’arrive à cette expérience de l’âme qui goûte cette richesse de Dieu tirée de la Parole par une rumination persévérante et la met en pratique, en en produisant le fruit !

Bien entendu, ceci est l’idéal que les saints atteignent à force de vie, à force d’expérience, à force de contact avec la Parole de Dieu ! Mais si je vous en parle c’est pour vous montrer qu’agir en fonction de la volonté de Dieu, c’est-à-dire entrer dans la famille de Dieu, se ré-introduire dans la relation à Dieu, en un mot se sauver, être enfant de Dieu, ne peut se faire en dehors de cet acte fondateur qu’est l’oraison. Et ce, quelle que soit la modalité de l’oraison que chacun emploie : le chapelet, l’adoration, le pèlerinage, la lecture spirituelle… Du moment que cette oraison est née, a surgi d’une méditation fréquente et assidue de la Parole de Dieu.

Aide nous Seigneur à accomplir ce que nous avons saisi comme juste !

Dans la Collecte nous avons demandé à Dieu de nous inspirer ce qui est juste et de nous aider à l’accomplir. Ce « aider à l’accomplir » s’enracine dans « inspire-nous ce qui est juste » : parce que si je me pose en dehors de cet acte fondateur qu’est le contact avec la Parole de Dieu (c’est à dire le regard dans les yeux de Dieu de ce qu’Il désire pour moi), en un mot si je me place en dehors de cette relation cordiale et amoureuse, je ne peux comprendre que le désir de Dieu soit un bien qu’Il me donne à partager pour entrer dans Sa joie. Deux êtres qui s’aiment, deux amis ou un couple, sont heureux du bonheur de l’autre ! Ce n’est pas une corvée de s’aimer, enfin je pense… Même si quelquefois, au bout d’un certain nombre d’années, des difficultés apparaissent ; mais ce ne sont pas tant des difficultés que des occasions d’approfondissements.

Alors faisons l’expérience du Dieu vivant : approchons-nous, comme dit saint Paul, de cette Parole par laquelle Dieu nous dit son amour… Comme la fiancée écrit à son fiancé qui lit et relit la lettre, l’embrasse, la met dans son portefeuille sur son cœur, part au combat avec elle et donc plein de force… Vous êtes tous passés par là !

Eh bien Dieu désire que, comme des jeunes hommes ou des jeunes femmes, nous passions par là vis-à-vis de Lui, que nous ayons cette relation cordiale, que nous lisions dans ses yeux sa Parole et non pas que nous pensions qu’Il nous impose quoi que ce soit au nom de je ne sais quel principe esclavagiste. Voilà ! C’est la grâce que nous pouvons demander.

Mgr Jean-Marie Le Gall – Communauté Saint Martin

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Qu’est ce qu’une lectio divina ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.