Le séminaire en pèlerinage à Rome !

Mercredi 09 février 2022

C’est un pèlerinage qui aura marqué tout le séminaire. Avec leurs formateurs, les séminaristes et propédeutiques ont eu la chance de découvrir Rome du 31 janvier au 6 février. Une semaine bien chargée entre visites, rencontres, détours culinaires et audience du pape !

Le séminaire sur la place Saint-Pierre au Vatican

Après une session d’examen à bâtons rompus, où théologie dogmatique, sotériologie, exégèse, et autres matières aux noms énigmatiques se sont côtoyées, les séminaristes et leurs formateurs ont eu le cadeau, la grâce, de partir une semaine dans la capitale de l’Église. Ils ont aussi découvert les courses poursuites en trottinettes électriques et les trajets chantants à cent dans le métro. Le ciel gris mayennais leur a presque manqué après une semaine à manger des glaces piazza Navona (à dire les doigts rassemblés tout en les bougeant de haut en bas).

Si l’aspect estival de cette escapade en a souligné la facette“post traumatique examen”, l’essentiel n’était pas là. En effet, le voyage du séminaire a toujours une dimension avant tout spirituelle. Dans les pèlerinages plus “classiques”, (l’année dernière dans le Sud-Ouest, il y a deux ans en Suisse) celle-ci se décline dans des oraisons thématiques, des visites à des communautés religieuses et des topos en tout genre. Lors du voyage à Rome (une fois tous les six ans), la force en est intensifiée.

Ainsi, le séminaire a d’abord eu le privilège d’être enseigné par le préfet pour la doctrine de la foi (dernière mission assurée par le cardinal Ratzinger avant d’être élu pape), le secrétaire de l’éducation catholique, le secrétaire de la congrégation pour le clergé, et le président du conseil d’administration de l’Institut pour les œuvres de religion. Beaucoup de titres pour à la fin, un seul message, celui de l’amour de l’Eglise, transmis autant dans le discours que dans la personne. Cardinal, évêque, prêtre ou laïc, ces quatre intervenants ont adressé aux séminaristes et à leurs formateurs cette foi qui les anime, cette espérance qui les porte et cette charité qui les fait agir pour cette Eglise à la fois divine et humaine avec tout ce que cela suppose.