10 nouveaux admis parmi les candidats aux ordres sacrés

Lundi 5 avril 2021

Ce lundi de Pâques, 10 séminaristes de quatrième année ont été admis par don Paul parmi les candidats aux ordres sacrés, L’un deux, Benoît, nous livre ses impressions sur cette grande étape vers l’ordination, marqué notamment par la prise de la soutane.

Les 10 nouveaux admis parmi les candidats aux ordres sacrés

Par cette admission l’Église, consultée à travers les formateurs, reconnait officiellement notre vocation » explique Benoit : « désormais, la décision d’y répondre est entre nos mains ». L’admission « marque un coup d’accélération » et Benoit avoue être pris d’un vertige en voyant l’ordination approcher, et en reconnaissant qu‘il n’est pas totalement donné. « Mais il faut rester dans le temps de Dieu et bien se dire que l’on ne sort pas parfait du séminaire » poursuit-il. Pour formuler leur demande d’admission, les séminaristes avaient dû écrire une lettre à don Paul. Cette lettre leur a permis de se reposer les bonnes questions avant cette étape cruciale Don Paul y a répondu et « toute l’Église à travers sa voix », se réjouit le nouvel admis.

L’approche de cette étape a suscité de l’appréhension chez Benoit qui avait déjà été marqué les année auparavant par « l’appel de don Paul de chaque admis par son prénom, et par la réponse de chacun : « Me voici ». Mais en même temps, une grande sérénité demeure : l’admission est le premier aboutissement concret de la vocation au séminaire, et cela ne va pas sans un plus grand abandon à Dieu : « j’avance tel que je suis en voyant de plus en plus que je suis indigne ».

À partir de cette quatrième année la formation au séminaire évolue. L’étude des sacrements et des autres cours de théologie abordent plus directement le ministère le prêtre. « La formation au séminaire est un véritable cadeau » se réjouit Benoit, qui se sent profondément épanoui cette année. « Bien que cela puisse être dur à certains moments, j’ai de plus en plus envie de servir l’Église » constate Benoit, service qui passera par l’annonce du Christ, avec une grande action de grâce de « voir que le Christ fait venir les gens vers nous, prêtres et séminaristes ». L’autre changement est encore plus concret : le port de la soutane dans le chœur, c’est-à-dire pendant la messe et les offices. « Si vous aviez vu ma tête quand je l’ai essayée ! » sourit Benoit. « Ça m’a fait drôle de porter ce signe du Christ sur moi. Et puis ce n’est pas confortable… il fait chaud… pas besoin de s’inventer des croix avec ! Mais c’est un très beau signe que l’on montre aux frères, au peuple de Dieu et aux non-chrétiens. On est identifiable comme futur pasteur. »

Par ce pas de plus vers le sacerdoce, « je dois devenir de plus en plus pasteur. Cette idée me fait trembler et en même temps éprouver beaucoup de joie. Une joie immense de voir déjà l’action de Dieu en nous et d’imaginer déjà la grâce de Dieu à l’œuvre dans le cœur de toutes les personnes qui nous seront confiées.