Lectio divina pour le 24° dimanche du temps ordinaire

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

Lectio divina pour le 23e dimanche du temps ordinaire

Dans ce 23° dimanche ordinaire, nous recevons une terrible leçon d’humilité de la part du livre de la Sagesse. Son auteur en effet reconnaît la difficulté que l’homme a, non seulement à connaître la pensée de Dieu, mais même à régir sa vie d’homme selon la justice, selon la justesse, selon -suivant une autre expression du même livre- le sens des choses, c’est-à-dire leur réalité profonde. Ne devrions-nous pas faire nôtre cette réflexion et reconnaître, que non seulement nous avons du mal à vivre en cohérence avec l’Évangile -c’est-à-dire dans cette tension habituelle du cœur vers Dieu- mais que nous avons aussi du mal au niveau de notre simple humanité, de l’éthique, à vivre notre vie d’homme ?

« Donne nous un cœur qui écoute… »

Regardons autour de nous : les conflits, les guerres – entre communautés nationales, entre partis politiques, entre cités : regardons au niveau des familles: la multiplication malheureuse des séparations… Nous ne portons pas de jugement, mais nous devons constater, face à ces réalités douloureusement fréquentes, qu’il y a en l’homme non seulement une difficulté à vivre l’amour de Dieu, mais aussi à vivre l’amour du prochain, l’amour du conjoint, l’amour de ses enfants, l’amour de son pays, l’amour du bien et du bien commun.

Alors nous dit l’auteur : « Tournons-nous vers la Sagesse pour être sauvés », cette Sagesse qui nous est envoyée par Dieu par l’Esprit Saint donné pour nous éclairer, pour nous révéler la Vérité toute entière, la Lumière de nos vies.

Ecoutons donc le Christ, puisque Saint Paul nous dit que c’est Lui la Sagesse : « Il a été fait Sagesse de Dieu, justification, salut, Rédemption. » Et c’est Lui qui nous a promis l’Esprit qui nous révèlerait toutes choses

Et que nous dit Jésus ? Il nous dit : « Celui qui préfère son père, sa mère, son frère, sa sœur à moi-même n’est pas digne d’être mon disciple ». Quelle horreur ! Voilà maintenant qu’il faut haïr pour aimer Dieu, parce que c’est bien cela que l’on devrait dire, si l’on traduisait littéralement « qui ne hait pas son père, sa mère, pour moi… » Voilà que celui qui aime sa famille ne peut être disciple de Jésus, et que celui qui veut être disciple de Jésus doit délaisser les siens ! Est-ce là la révélation de Dieu, de l’Esprit d’Amour pour nous éduquer dans la justice, dans la justesse de nos actes, de nos relations humaines ? C’est absolument fou ! Et cependant, nous nous plaisons quelquefois à en rester à ce niveau de raisonnement, lorsque nous ne voulons pas donner à Dieu ; nous nous réfugions derrière des légitimités qui sont en fait faussées…

« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés… »

Croyons-nous vraiment, dans le fond de notre cœur, que nous pouvons mettre en contradiction Dieu et le monde qui a été créé par Lui, que nous pouvons mettre en contradiction la surnature et la nature, la charité, c’est-à-dire l’Amour de Dieu, et l’ordre du cœur, l’amour humain ? Prenons-nous vraiment cette phrase au sérieux ? Si nous pensons qu’il puisse avoir contradiction entre l’ordre de Dieu et l’ordre de la charité, si nous pouvons penser que pour adorer Dieu, il faille haïr le monde, dans quel système absurde entrons-nous ! Est-ce que Jésus d’ailleurs ne dit pas dans un autre passage de l’Evangile : « Aimez-vous les uns les autres, à ceci on reconnaîtra que vous êtes mes disciples si vous vous aimez les uns les autres » ?

Alors, que faut-il penser ? Que veut dire Jésus ? Il veut nous dire tout simplement qu’il y a deux manières d’aimer. Il y a un amour qui est contraire à l’Evangile et, à l’opposé, il y a un amour, qui est la règle, le commandement de l’Alliance Nouvelle : « Je vous donne un commandement nouveau, aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » Et d’ajouter : « A ceci, on reconnaîtra que vous êtes mes disciples si vous vous aimez les uns les autres », sous-entendu : comme Je vous ai aimés…

C’est clair !… L’amour peut être le premier principe évangélique comme il peut être son antithèse. Il ne suffit pas d’aimer pour être dans l’Evangile, mais pour être dans l’Evangile, il faut aimer. Selon quelles modalités ? Comme Je vous ai aimés, dit le Fils de Dieu. Et comment Dieu nous aime-t-Il donc ?

« Comme Je vous ai aimés… »

Infiniment. Dieu est infiniment parfait, tout ce qu’Il fait est infini, donc, Dieu nous aime infiniment. Ceci, nous avons de la facilité à le comprendre.

Il nous aime comme Lui-même. C’est déjà plus délicat à percevoir. Et pourtant la Croix qui trône et qui préside au-dessus de chaque Sacrifice est là pour nous dire que pour Dieu, l’homme égale Dieu puisqu’Il n’a pas hésité à sacrifier la vie du Fils pour adopter les fils que sont les hommes ! Oui, Dieu nous aime comme Lui-même !

Encore plus délicat : Dieu nous aime pour nous-mêmes. Son Amour pour nous ne Lui procure aucune gloire supplémentaire, aucun bonheur supplémentaire : Il nous aime pour notre bonheur. Nous sommes la fin de Son Amour. Il ne nous utilise pas. Alors qu’Il est notre créateur, et que donc nous sommes physiquement en dépendance vis-à-vis de Lui, Il respecte sa créature et sa liberté, c’est-à-dire le fait que nous sommes des personnes humaines. Il respecte cette dignité de la personne, Il respecte ce plan de la création qui veut que nul ne peut être asservi et utilisé par un autre. Voilà ce qui fait la caractéristique profonde de l’Amour de Dieu : Il m’aime pour mon bonheur, pour me rendre heureux, pas pour Lui. Il ne m’utilise pas, Son Amour est absolument gratuit.

« Recevez l’Esprit Saint »

Voilà donc comment il faut que nous aimions pour vivre l’évangile : « Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres, à ceci on reconnaîtra que vous êtes mes disciples. » Et cela nous est possible puisqu’Il nous donne la charité, c’est-à-dire, Son propre Amour !

Lorsque nous recevons le baptême comme lorsque nous recevons le sacrement de la réconciliation nous recevons la charité. Nous n’y pensons pas toujours, voyant la confession comme une sorte de lavage juridique, un paiement de contravention… Mais nous y recevons, avec le Pardon divin, la charité divine ! C’est pourquoi nous disons que nous sommes en état de grâce ! Lorsque nous communions à l’Eucharistie, et que nous sommes en état de grâce, nous recevons encore un supplément de charité, c’est-à-dire cet Amour de Dieu qu’Il porte aux hommes, infiniment, comme à Lui-même et pour eux-mêmes.

« Donner sa vie pour ceux que l’on aime… »

Pourtant, nous n’utilisons pas toujours cette charité. Si nous faisons un bilan de notre vie intérieure, de notre vie d’homme, les rapports que nous avons avec nos amis, nos frères, notre mari, notre épouse, nos enfants, nous constatons malheureusement que nous utilisons les personnes. Nous les aimons mal, pour nous-même, au lieu de les aimer selon le mode évangélique… Nous n’aimons pas l’autre pour son bonheur à lui, pour sa joie, pour sa construction, pour son épanouissement. Nous l’aimons généralement pour notre bonheur à nous, pour notre plaisir, pour notre jouissance, pour notre contentement. Nous l’utilisons en fait, nous utilisons les membres de notre famille, nous utilisons nos amis, nous utilisons ceux de notre communauté de vie, ceux de notre paroisse… Nous ne sommes pas dans la charité, nous n’agissons pas pour le bien, pour le bonheur de ce prochain (qui, du coup, ne nous est pas proche en vérité), nous le faisons pour nous, pour la satisfaction de notre ego…

Il ne suffit pas d’aimer pour vivre l’Evangile

C’est ce que veut dire le Christ dans l’évangile de ce dimanche : « Celui qui préfère son père à moi-même, » c’est-à-dire qui préfère son père à Jésus, à ce qu’Il est et à l’Amour qu’Il porte à ce père, c’est-à-dire qui préfère son mauvais amour à lui, à la charité que Jésus porte à cette personne, « celui-ci n’est pas digne d’être mon disciple. »

L’amour, c’est à la fois simple et délicat. Il ne suffit pas d’aimer pour être dans l’Evangile, parce qu’on peut aimer égoïstement. Malheureusement, cela nous arrive plus souvent que nous le pensons : quand nous utilisons l’autre sous des couverts très légitimes et si subtils que nous finissons par nous persuader du contraire !

Allons, soyons honnêtes ! Est-ce que j’aime vraiment, comme Dieu aime, mon père, mon épouse, mon enfant, mes frères, ma ville, ma paroisse, le monde, cette communauté, ces gens qui souffrent, ce malade, ce blessé de la vie ? Dieu l’aime de cette manière-là : pour son bonheur à lui. Est-ce que moi aussi je l’aime de cette charité ou est-ce que je l’aime pour moi-même ? Nous retrouvons là, finalement, le sujet de la 2° lecture, l’Epître à Philémon : aimons-nous le prochain comme un esclave c’est-à-dire pour notre service, ou comme un frère c’est-à-dire pour son bien ?

C’est la question que le Christ nous pose. Nous devons avoir l’honnêteté d’y répondre en examinant notre conscience avec minutie et délicatesse chaque soir.

Mgr Jean-Marie Le Gall

Aumônier catholique

Hôpital d’Instruction des Armées de Percy, Clamart.

Retrouvez la lectio divina quotidienne (#twittomelie, #TrekCiel) sur tweet : @mgrjmlegall

Qu’est ce qu’une lectio divina ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

Retrouvez la Lectio divina quotidienne de Mgr Le Gall sur X : @mgrjmlegall

Articles similaires

Lectio divina pour la Solennité du Saint Sacrement

Gn.14, 18-20 1Cor.11, 23-26 Lc.9, 11-17 Tout le mystère du Christ est dans le mystère de l’Eucharistie… Nous arrivons à la fin des célébrations liturgiques que l’on peut dire être...

Lectio divina pour la Solennité de la Trinité

Pv.8, 22-31 ​​ Rm.5, 1-5. ​​Jn.16, 12-15 La Trinité : un don substantiel à imiter plus qu’un « vivre ensemble » ! L’Église nous invite à célébrer le mystère de...

Lectio divina pour la Solennité de Pentecôte

À la Pentecôte, l’Esprit-Saint fait naître l’Église, non comme une structure visible, mais comme une réalité vivante et divine. En nous configurant au Christ, Il fait de nous des enfants...

Lectio divina pour le septième dimanche de Pâques

Entre l'Ascension et la Pentecôte, nous sommes invités à raviver notre foi : découvrir la Présence de Dieu en nous, réelle et aimante, non comme un juge mais comme un...

Rechercher

Se connecter

Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

Avatar

Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.