Lectio divina – Cinquième dimanche du temps ordinaire

Job 7, 1-7 1Cor.9, 16-23 Mc.1, 29-39

Ez 37, 12-14 // Rm 8, 8-11 // Jn 11, 1-45

A la lumière des textes du cinquième dimanche ordinaire, et pour nous préparer au prochain Carême qui approche, voici quelques réflexions sur la pauvreté du Christ-Prêtre et, par conséquent, sur la pauvreté du prêtre. La pauvreté, c’est comme l’humilité, c’est comme la prière : plus on en parle, moins on la vit et moins on la pratique. Il y a pourtant quelques données de base qu’il nous faut saisir pour comprendre ce mystère paradoxal du Christ-Prêtre, et des prêtres qui continuent Sa fonction : le Christ est à la fois l’homme de tous et l’homme de personne.

Jésus vit en s’oubliant pour manifester le Père

D’abord le Christ. Il y a en Lui deux pauvretés. La première pauvreté est celle de l’esprit qui se manifeste elle-même de deux manières.

La première manière de vivre la pauvreté de l’esprit est de ne pas s’annoncer soi-même. Le Christ est venu pour faire connaître Son Père : « La vie, c’est qu’ils Te connaissent. »

Et si l’on réfléchit à notre manière, à nous les hommes, de vivre, de parler, on perçoit que cela demande beaucoup d’abnégation de n’avoir pour fonction que l’annonce d’un autre que soi ! Cette annonce du Père, qui est le propre de la nature de Jésus, le Verbe, le Révélateur, exige de la part du Christ deux renoncements essentiels.

Le premier de ces renoncements, est celui de Se quitter Lui-même : « Il sort dès le matin et se rendit dans un endroit désert. » raconte l’évangile. Le Christ doit disparaître de Lui-même. Il se dépouille, comme le chante Paul aux Philippiens, car Il devra Se remplir ensuite du Père, pour être le sacrement du Père, Son écrin dans lequel les hommes pourront contempler le mystère de la paternité de Dieu. C’est pour cela qu’Il est venu.

Le deuxième renoncement est donc de Se laisser emplir de Celui qu’Il doit manifester. Il sort pour s’oublier et Il prie, Il contemple pour se laisser submerger de cette Présence qu’Il est venu montrer aux hommes : « Il sortit pour prier. » C’est parce que Jésus respecte ces deux dépouillements, ces deux exigences de pauvreté que sont l’oubli de soi et la contemplation de l’Autre qu’Il pourra dire : « Ce que je vous dis, je vous le dis parce que je l’ai vu chez mon Père. »

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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« Voici, je viens pour faire Ta volonté. »

Voilà donc la première manière pour Jésus de vivre la pauvreté d’esprit : quoique fils et parce que fils, Il doit vivre pour n’être qu’une manifestation du Père aux hommes. Et parce qu’Il a passé Sa vie à s’oublier pour regarder le Père, s’y assimiler, Le faire jaillir de Sa personne et en être le témoin, Jésus pourra dire : « Qui m’a vu a vu le Père. » !

La deuxième manière d’être dans la pauvreté d’esprit, c’est d’accepter, pour Jésus de ne pas avoir choisi Sa mission : « Tu m’as façonné un corps, alors j’ai dit : Voici, je viens pour faire Ta volonté. » C’est aussi un dépouillement de ne pas choisir ce que l’on fait. Car ce n’est pas de Lui-même que le Fils de Dieu s’incarne : c’est pour obéir au dessein de Son Père qui est, certes, un mystère d’Amour infini.

Jésus est tout à tous

La deuxième pauvreté du Christ que manifeste l’Évangile, c’est ce que l’on pourrait appeler la pauvreté du cœur. Jésus doit annoncer le Père et cette annonce consiste essentiellement à manifester l’Amour que Dieu porte à l’homme. Aussi, le Christ doit-Il être, comme le dira saint Paul : « tout à tous. » C’est un dépouillement que Jésus doit ressentir dans Sa personne que d’être totalement à chacun, ce qui est le propre de Dieu.

N’avons-nous jamais, en effet, l’impression, dans notre prière, que nous sommes seul avec Lui, qu’Il est seul avec nous, qu’Il nous traite effectivement comme si nous étions Son fils unique ? Et Jésus, dans Sa liberté humaine se doit de vivre dans cette ouverture totale aux autres. Si Jésus avait, par surprise, par mégarde même, retenu, ne serait-ce qu’un seul instant, une parcelle de Son Amour ? Si Jésus avait limité le don de Dieu, le don que les hommes attendent de l’infinie bonté de Dieu ? Son message aurait été irrecevable ! Mais non, Jésus s’est laissé manger : « Toute la ville Te cherche. » Jésus ne garde rien pour Lui !

Ce don sans limite, ce dépouillement du cœur nécessite un dépouillement encore plus profond qui est celui de n’être attaché à personne. Le Cœur de Jésus est fixé sur un seul trésor, et Il nous le rappellera dans l’évangile de Jean : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. » Le seul Amour de Jésus, ce sont les hommes ! Il n’a rien pour Lui : même Sa Mère, Il la laissera, à la Croix, à l’humanité de l’Église.

Il n’a aucune attache ni matérielle, ni spirituelle, car c’est le seul moyen pour Lui d’être véritablement sans limite : tout à tous. C’est pour cela que Jésus est seul. Par rapport aux hommes bien sûr, car, Il le dira, Il n’est jamais seul car en constante union avec Son Père : « Le Père et moi nous sommes un. »

L’exigence de pauvreté de la vie sacerdotale

Alors, si l’on considère que le prêtre continue la mission de JESUS, on saisit mieux peut-être la nécessité de la pauvreté dans laquelle doit évoluer sa vie sacerdotale.

Le prêtre n’est là que pour continuer la mission du Christ : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » Le prêtre se trouve donc en face des mêmes exigences de dépouillement que Jésus : s’il prêche l’Évangile, c’est parce qu’il en a reçu la mission, comme le rappelle saint Paul. Ce n’est pas par goût, c’est par un appel auquel il répond.

La seule récompense que l’apôtre reçoit en répondant positivement à cet appel, c’est de participer lui-même aux valeurs de l’Évangile, c’est à dire de recevoir les grâces de conversion. Car en Le prêchant pour Le transmettre, l’apôtre est obligé de L’étudier et surtout de Le vivre, d’y prendre part, comme dit Paul dans la lecture.

Ensuite, si le prêtre continue la mission de Jésus, il doit donc être comme Jésus : abolissement total de soi. Le prêtre n’est pas là pour réussir, pour ‘s’accomplir’. Le prêtre est là pour ne pas exister et pour laisser Dieu transparaître à travers sa personne, à l’instar de Jésus.

On se rend compte de la difficulté de cette mission : arriver par la grâce du Christ, l’Unique Prêtre, à reproduire en soi cette double pauvreté du sacerdoce de Jésus : pauvreté d’esprit pour se vider de soi et se remplir de Dieu ; pauvreté du cœur pour être totalement manifestation de cet Amour de Dieu !

C’est véritablement un appel à la non-existence personnelle. Ce que Benoît XVI appelait : une pro-existence, une existence pour les autres !

Les prêtres ne doivent être qu’un canal dans lequel, par le Christ, passera le message du Père. Nous devons être de telle manière que le fidèle puisse voir le Christ en nous, et, à travers le Christ : le Père.

Le prêtre doit se remplir de Dieu pour Le transmettre

Le prêtre doit donc d’abord vivre cette pauvreté d’esprit dans laquelle il s’oublie pour se remplir de Dieu afin de pouvoir l’annoncer. C’est le temps de son oraison, entretien intime et silencieux ou encore récitation de la prière publique de l’Église pour entrer, peu à peu dans le mystère de Dieu.

Les fidèles doivent aider le prêtre à entrer toujours plus dans cette pauvreté d’esprit. D’abord, bien sûr, en respectant son temps de prière. Mais surtout en respectant le message dont le prêtre cherche à s’imprégner et dont il est porteur, à savoir l’Évangile. Ne demandons pas au prêtre n’importe quoi ! Ne mettons pas le prêtre partout ! Ne le forçons pas à parler de tout, à avoir une opinion sur tout !

S’il ne faut pas mettre Dieu dans tous les évènements, il faut poser toute notre vie en Dieu. Le prêtre n’a pas de réponse politique ; mais il peut vous aider à chercher l’éclairage divin sur votre vie… Essayons plutôt d’éclairer notre vie à travers l’enseignement que le prêtre et l’Église donnent de l’Évangile : à ce moment-là, nous ne poserons plus ces fausses questions qui détournent le prêtre de l’Évangile, qui lui font quitter le champ de la Parole pour glaner sur des terrains qui lui sont étrangers et avec des compétences douteuses. Respectons cette pauvreté d’esprit : ne l’obligeons pas à aller chercher ailleurs le message qu’il doit transmettre : la vie de Dieu comme lumière de notre vie. Si vous l’écoutez, vous pourrez, à la lumière de cet Évangile explicité, résoudre toutes vos questions. Car « Celui qui marche à ma suite aura la lumière de la Vie » dit Jésus.

Le prêtre, l’homme interdit

La deuxième pauvreté, c’est la pauvreté du cœur. Là aussi, comme Jésus, le prêtre doit être l’homme de personne pour être l’homme de tous ! Le prêtre, c’est l’homme interdit. Respectons cette solitude que le prêtre doit vivre, non parce qu’il est vieux garçon, mais parce qu’il faut qu’il soit seul pour que les hommes ne le soient pas : « Vous êtes dans le monde mais vous n’êtes pas du monde » a prévenu Jésus. Il faut qu’il soit seul pour qu’il puisse être tout à tous. Il doit vivre seul pour que vous, vous puissiez vivre en communion avec le Père.

La pauvreté du cœur, c’est-à-dire le don total que le prêtre doit vivre dans la grâce du Christ, s’enracine dans cette solitude qui lui coûte. Et c’est normal : il reste un homme. Mais n’essayons surtout pas, par compassion, de l’enlever à cette solitude. Respectons cet effort qu’il fait de n’être à personne pour être à chacun et chacune d’entre vous.

Être ensemble pour mieux être aux fidèles

Lorsque le prêtre vit en communauté, comme à Saint Martin par exemple, c’est pour veiller à ce que cette solitude si nécessaire ne tourne pas en un égoïsme foncier. Notre communauté nous permet de réguler notre solitude par rapport à sa fin qui seule la justifie : l’amour de Dieu et des frères. La communauté est là pour nous préserver de tout repli sur nous-mêmes que nous saurions vite camoufler sous le prétexte de la solitude sacerdotale. En somme, nous sommes ensemble pour mieux être aux fidèles.

Voilà quelques réflexions pour aider les fidèles du Christ à comprendre la pauvreté du prêtre, et pour les stimuler à aider les prêtres à vivre cette nécessaire pauvreté du cœur et de l’esprit. Car, même avec la grâce sacerdotale, ces deux pauvretés sont difficiles à faire entrer en notre nature si rebelle au dépouillement et si avide d’elle-même, de confort, de douceur ! Que ce soit la pauvreté d’esprit qui consiste à s’oublier complètement pour ne laisser transparaître que le Père ou que ce soit la pauvreté du cœur qui consiste à n’être attaché à rien ni à personne afin de pouvoir être parfaitement donné à tous et à chacun. En un mot, pour être tout à tous !

Mgr Jean-Marie Le Gall – Communauté Saint Martin

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Qu’est ce qu’une lectio divina ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.