La spiritualité de l’École française

« J’ai été formé par les Sulpiciens à la spiritualité de l’École française, celle de Jean-Jacques Olier, du Cardinal de Bérulle et des autres « Messieurs » du XVIIe siècle, et j’en suis resté profondément marqué. Ces prêtres, à partir d’une christologie très forte, c’est-à-dire d’un sens du Christ dans son humanité et dans sa divinité, ont redécouvert le sacerdoce de Jésus-Christ de l’intérieur. Jusqu’à eux, les vocations n’étaient pas brillantes, ni la formation. Olier et Bérulle remettent de l’ordre en intériorisant la notion de sacerdoce : un sacerdoce fondé sur une vision du Christ total, vrai Dieu et vrai homme, dont l’unique sacerdoce lie étroitement l’une et l’autre nature, un sacerdoce tout de piété envers la personne de Jésus, un sacerdoce modelé sur la formule « sacerdos alter Christus » (le prêtre est un autre Christ) ; un sacerdoce de confrontation, d’ajustement au plus près à l’imitation et à la ressemblance de l’unique sacerdoce du Christ.  Jésus a besoin de cette substitution en nous pour continuer son unique sacerdoce. C’est tout le secret du sacerdoce catholique. »

Articles similaires

La prière du chapelet

« Ne rabâchez pas comme les païens ! » nous dit Jésus. Pourtant l’Église nous encourage à prier le chapelet, une prière qui peut sembler répétitive et ennuyeuse… En quoi...

Une foi active

La foi ne se résume pas à une connaissance intellectuelle. Elle est d’abord une rencontre, une relation vivante avec le Christ qui transforme l’existence....

La mission d’aumônier militaire

L’aumônier c’est d’abord l’homme de Dieu qui accompagne spirituellement les hommes de guerre. Une écoute, un regard bienveillant et une parole encourageante donne de la joie et du réconfort dans...

Temps, vitesse, accélération

Dans une société sécularisée, l’accélération sert d’équivalent fonctionnel à la promesse d’éternité....

Rechercher

Se connecter