Jésus a été mis au tombeau et chacun rentre au lieu où il a prévu de célébrer le Sabbat et la fête de la Pâques. Quel contraste doit-il y avoir dans le cœur des apôtres, entre ce qu’ils vivent et ce que les traditions juives leur demandent d’observer : un jour de repos pour rendre gloire à Dieu, le louer et faire mémoires de ses merveilles. Quel contraste n’y a-t-il pas aussi parfois dans nos cœurs, qui peuvent être traversés par bien des épreuves ; marqués par la conscience de nos péchés et de nos manques d’amour ; et le message de foi que nous avons a croire et annoncer. « Le seigneur est mon berger je ne manque de rien ».

Comment les apôtres et nous même pouvons-nous vivre sans nous laisser déchirer par cette tension intérieure ? Comment supporter ce qui semble être ; pour nous ou pour ceux que l’on aime ; des échecs sans voie de secours ? Rapprochons nous de Marie, elle qui fût heureuse car elle a entendu la parole de Dieu et la mise en pratique. Ce Sabbat, nous dit-elle, nous est donné pour que ne nous préoccupant plus de nos soucis, nous arrêtions toute activité pour être aux affaires de Dieu, ou plutôt pour se laisser faire par dieu. Toutes les actions qu’il a faites par le passé sont des promesses d’amour pour le présent. Mais que faire quand la douleur est insupportable au point qu’elle nous transperce l’âme ? L’amour prend patience, il espère tout en celui qui peut tout. N’ayons pas peur d’attendre beaucoup car l’espérance de celui qui aime ne sera pas déçue.