Lectio divina – Troisième Dimanche de carême

Ex.20, 1-17 1Cor.1, 22-25 Jn.2, 13-25

Ez 37, 12-14 // Rm 8, 8-11 // Jn 11, 1-45

Ces dimanches de Carême nous gratifient d’une réflexion sur des personnages essentiels de l’Ancien Testament. Nous avons eu Noé, puis Abraham et enfin aujourd’hui Moïse. Il y a un désir certain de retracer à travers ces trois personnages l’évolution de l’histoire du Salut dans ses grandes étapes.  

Le Carême : le désert, le silence, le don de soi.

Le premier dimanche de Carême c’était l’arc en ciel de Noé et le désert, parce que l’alliance souhaitée par Dieu se fait en sauvant notre liberté. Le deuxième dimanche, nous avions Abraham lié à la Transfiguration parce que l’alliance qu’Abraham accomplit dans le sang du bouc, cette alliance se fait dans l’amour c’est-à-dire le don de soi, le sacrifice. Et enfin aujourd’hui Moïse et les tables de la Loi, Moïse lié à cet évangile du Temple parce que l’alliance se fait dans la présence de Dieu en Son peuple : Dieu avec nous : « Je serai Dieu avec eux et ils seront mon peuple avec moi. »

Les trois dimanches que nous venons de célébrer se lient aussi à travers leurs évangiles. Le premier dimanche donc, la tentation au désert, c’est le dimanche du Père. Le Christ (car Lui seul mène au Père : « Nul ne va au Père que par moi »), nous a menés à Son Père et nous a donc menés dans une voie de mort, parce que pour voir Dieu disait sainte Thérèse, il faut mourir… Non seulement physiquement pour le Ciel, mais ici-bas déjà il faut mourir à soi-même. D’où cette conduite au Père à travers le Carême c’est-à-dire : le désert, le silence, le don de soi.

« Nul ne va à moi si le Père ne l’attire. »

Avec le deuxième dimanche, l’Église nous a fait contempler en quelque sorte le résultat de cette démarche vers le Père dans le désert, c’est-à-dire elle nous a fait contempler la rencontre illuminatrice de l’âme avec son Dieu : c’est la Transfiguration, qui est aussi l’image plus lointaine de ce que sera la rencontre finale de l’âme avec son Dieu dans la gloire. Et ce deuxième dimanche de la Transfiguration, c’est le dimanche du Fils parce que Lui seul peut nous faire actualiser cette rencontre avec le Père. C’est pour cela que le Père nous renvoie au Fils : « Nul ne va à moi si le Père ne l’attire. »

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Et le Père nous renvoie au Fils pour L’écouter : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-Le. » Autrement dit notre rencontre avec Dieu, aussi intime soit-elle, aussi personnelle, aussi amoureuse, aussi libre, aussi profonde, aussi incommunicable, (les expériences mystiques ne se racontent pas !), cette rencontre avec Dieu, avec le Père, avec notre Père, ne peut se faire qu’à travers un intermédiaire, un Médiateur qui s’est fait visible, palpable, charnel, qui s’appelle Jésus-Christ, le Fils de Dieu, dans Son mystère de l’Incarnation.

« Détruisez ce Temple, je le reconstruirai en trois jours

Et aujourd’hui, troisième dimanche de Carême, c’est l’évangile du Temple : « Détruisez ce Temple, je le reconstruirai en trois jours », évangile et dimanche de l’Église Temple de l’Esprit et Corps de Jésus.

Bien entendu dans un premier regard, ce dimanche nous renvoie à la Résurrection qu’Il annonce : « Détruisez ce Temple, je le reconstruirai en trois jours… Il parlait de son corps » nous dit Jean.

Mais la notion de corps de Jésus est très riche. L’Église, qui est aussi le corps du Christ, nous dit Paul, n’est-elle pas alors le temple contenant Dieu comme Jésus Lui-même ? Temple nouveau, car temple spirituel bien sûr qui rassemble les adorateurs en esprit et en vérité que Jésus essaie d’attirer vers Son Père.

Le temple de Jérusalem est le lieu de la présence de Dieu, c’est un temple physique, fermé ; il était magnifique, mais il est limité et sera détruit en 70 après Jésus-Christ. La présence de Dieu dans le monde se fait maintenant en Jésus, Jésus qui est ici face à l’ancien signe de la Présence divine : le Temple de la Ville Sainte !

L’Église, corps mystique du Christ

Et l’on se doute bien que ces deux présences ne peuvent coexister, que le signe ancien va disparaître au profit du Nouveau qui sera éternisé dans Son Corps mystique, l’Église ! D’où l’étrange prédiction qui s’assimile presque à un désir, voire un ordre : « Détruisez ce temple, -Son Corps et donc le lieu de la présence divine, l’Église- et en trois jours je le reconstruirai », nouveau, spirituel, incorruptible…

Et on ne peut citer cette phrase sans penser à cette autre parole fondatrice lorsque Jésus dit à Pierre : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église ». Nous avons là, dans ces deux passages non parallèles mais analogues, le même concept d’édification si développé dans saint Paul : « Vous êtes le temple de l’Esprit, … Vous êtes la construction, les pierres vivantes de l’édifice qu’est l’Église.

Donc ce dimanche nous fait référence à l’Église, cette Église qui est le Corps du Christ, non pas Son corps charnel mais comme on dira, Son Corps mystique, Église qui donne naissance à Son Corps sacramentel qui est l’Eucharistie.

« Détruisez ce temple et en trois jours je le relèverai. »

D’où nous comprenons la logique de ce troisième dimanche venant après les deux premiers. Le dimanche du Père : le mystère de Dieu ; le dimanche du Fils : le mystère du Christ, parce que tout le mystère de Dieu est dans le mystère du Christ. Et aujourd’hui le dimanche de l’Église parce que tout le mystère du Christ se poursuit, se communique, se diffuse dans le mystère de l’Église. Pour passer du premier au deuxième dimanche, Dieu prend un corps et devient le Christ et pour passer du deuxième au troisième dimanche, Dieu diffuse, communique ce corps par un corps sacramentel qui est l’Eucharistie.

« Détruisez ce temple et en trois jours je le relèverai. » Cette phrase, qui est le cœur de notre passage d’évangile, met le doigt sur une vérité théologique extrêmement importante car elle nous montre que l’Église naît de la mort de Jésus.

D’ailleurs c’est ainsi que la Tradition orale de l’Église l’a toujours compris, en se fondant sur la Tradition écrite que sont les évangiles et précisément la mort de Jésus sur la Croix telle qu’elle est rapportée dans saint Jean : « Un soldat vint et Lui transperça le côté et il en sortit du sang et de l’eau. »

La Tradition de l’Église a tout de suite vu dans ce sang et dans cette eau le symbole de l’Eucharistie et du Baptême, ces deux sacrements qui font l’Église. Autrement dit, l’Église naît de Jésus ; l’Église, plus exactement, naît de la mort du Christ sur la Croix.

L’Église est le lieu de la volonté du Père.

Cela nous montre donc que la naissance de l’Église, l’existence de l’Église, la vie de l’Église, n’est pas la conséquence d’un raisonnement sociologique, psychologique, politique de l’homme Jésus qui se serait demandé comment pérenniser Son œuvre. Cela nous montre également que l’Église est encore moins le résultat d’une volonté des apôtres et des communautés primitives qui auraient essayé de se rassembler pour poursuivre et transmettre le message de Celui en qui ils avaient mis leur espérance…

Cela nous montre que l’Église dans sa naissance est liée à la volonté du Père en laquelle Jésus se remet : « Père entre Tes mains je remets mon esprit ». Cette volonté du Père c’est Son Amour, c’est donc la Rédemption du monde sous l’effet vivifiant de l’Esprit !

C’est comme cela qu’il faut comprendre la phrase : « Hors de l’Église point de Salut. » Nous ne faisons pas référence à l’infaillibilité humaine comme une philosophie prétend détenir la vérité… Il ne s’agit pas de défendre tel ou tel pape, telle ou telle théologie, telle ou telle morale. Il s’agit de s’en référer à la Volonté primitive, originelle, fondatrice de Dieu, même pas celle du Fils, mais celle du Père : « Père entre Tes mains je remets mon esprit. »

L’Église naît de ce consentement de Sa volonté qui se réalise dans l’offrande de Sa vie : « Ma nourriture est de faire la volonté de mon Père. » Et l’Église est donc le lieu de la volonté rédemptrice du Père.

« Hors de l’Église point de Salut. »

Et la volonté c’est l’amour, c’est l’Esprit : c’est pour cela que l’Église est Temple de l’Esprit. Et c’est pour cela qu’hors de l’Église point de Salut. Parce que hors de l’Amour point de salut ! Cela éclaire l’ordre donné par Jésus : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » c’est-à-dire avec le même Esprit, jusqu’au bout, jusqu’à la fin…

Ce caractère d’unité dans le sacrifice, dans l’abaissement jusqu’à la mort et la mort de la Croix, nous le retrouvons chez saint Paul dans le récit de sa conversion, récit unique et extraordinaire que nous pouvons méditer. « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » Donc en touchant le chrétien, Saul touchait Jésus. Nous avons là la réalisation, l’explicitation la plus claire de cette unité du corps : lorsqu’on touche à l’Église on atteint Jésus.

Mais nous avons mieux encore, si l’on va au fond des choses. Cette phrase : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? fait référence à la naissance de l’Église sur la Croix. Si l’Église naît de Jésus mourant, l’Église va aussi grandir et se développer de Jésus mourant. Le principe de la vie est le même de la naissance d’un être à sa mort : l’Église naît de Jésus mourant et l’Église va donc grandir et se développer de Jésus mourant.

Mais comment Jésus peut-Il mourir encore alors qu’Il est dans Son Corps glorieux ? Si ce n’est par Ses membres, par les membres de Son Corps qui est l’Église, c’est-à-dire par les chrétiens ? D’où cette phrase de Paul : « Je complète dans ma chair ce qui manque à la Passion de Jésus. »

« Celui qui s’abaisse sera élevé. »

Et quand les membres de l’Église comprennent cette loi fondamentale, ils ne font rien d’autre que d’appliquer l’Évangile : « Celui qui s’abaisse sera élevé. »

Lorsque nous nous abaissons, chacun, dans notre vie familiale en ayant l’humilité de demander pardon à l’enfant, au conjoint, au parent, lorsque nous nous abaissons dans notre vie professionnelle ou associative en ayant l’humilité de ne pas toujours avoir raison, de savoir nous taire, de savoir recevoir des coups sans être toujours là à vouloir nous justifier, quand nous acceptons même dans notre vie spirituelle de ne plus Le voir, d’avoir les épaules par terre, d’être écrasé par une faiblesse, par une chute, par un péché ou seulement par une obscurité, par une tentation, par un désarroi, par une désespérance, lorsque nous acceptons ces abaissements, alors nous faisons grandir l’Église en entrant nous-mêmes dans le mystère de l’Église : « Qui s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé » !

Et nous participons, à l’exemple de la petite Thérèse, autant que tous les martyrs du monde, autant que tous les missionnaires, autant que tous ceux qui sont dans l’action, au développement, au grandissement, à l’épanouissement de l’Église. C’est la grâce que nous nous souhaitons pour ce troisième dimanche de Carême.

Mgr Jean-Marie Le Gall – Communauté Saint Martin

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.