« Le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous »

(Jn 1, 1-18)

25 décembre. Pour chacun de nous, ce jour-ci suscite une quantité de choses, une sorte de magie. Nous voilà arrivés au terme de notre attente. Pendant quatre semaines, l’Eglise a fait grandir en nous le désir de voir le Sauveur venir. Nous y sommes. Hier soir dans la nuit, le grand miracle s’est réalisé. Le grand miracle ? “Ah oui, que Jésus est né dans la crèche, je connais l’histoire” se dirait-on. “J’en suis déjà à mon quinzième, quarantième ou peut-être soixante-quinzième Noël”. Alors, nous nous habituons à cette fête.  

Mais arrêtons-nous un instant. Noël n’est pas seulement le doux souvenir de la naissance de Jésus dans la crèche. C’est bien plus que cela ! En revivant l’évènement à l’église, nous entrons dans la réalité même du Mystère. Dieu qui naît, qui est allongé sur la paille : cet évènement m’impact moi directement. Les effets de cet évènement viennent me toucher moi.  

Est-ce que je me rends compte à quel point Dieu m’aime ? Contemplons-le descendre du Ciel, s’incarner dans les entrailles de Marie, et finalement naître dans une étable, tout cela pour moi. Oui, pour me sauver, pour me faire entrer dans sa vie à lui. Si je le veux, le Seigneur vient réellement naître dans mon âme aujourd’hui. De manière spirituelle, mais réelle. Pour nous en assurer, regardons tous ces hommes et toutes ces femmes à travers l’histoire, dont la vie a été bouleversée à Noël. Parmi eux, sainte Thérèse de Lisieux. Saisie par la grâce la nuit de Noël, elle est allée de progrès en progrès vers la sainteté.  

Merci ô mon Dieu d’être venu vous faire petit enfant pour venir nous sauver. Devant la crèche, je viens vous adorer. O Divin Enfant, venez naître en mon âme, et y demeurer, pour que ma vie soit un rayonnement de votre vie. Amen.