Cet évangile se situe juste après la transfiguration, où Moïse et Élie apparurent aux côtés de Jésus. C’est pour cela que les disciples l’interrogent sur la venue d’Élie. Il y a une parenté entre Élie et Jean-Baptiste : les deux prophètes veulent « apaiser la colère de Dieu avant qu’elle n’éclate, afin de ramener le cœur des pères vers les fils et de rétablir les tribus de Jacob. » Dans ce contexte de l’Avent, nous pouvons être surpris du choix de ce passage pour la liturgie. L’Église nous invite à regarder le mystère de Noël dans toute sa plénitude, déjà orienté vers celui de Pâques, on pourrait presque dire : Noël c’est Pâques, Pâques c’est Noël. Dieu s’est abaissé, il s’est fait homme pour nous sauver ; c’est également pour notre Salut qu’il s’est abaissé jusqu’à donner sa vie sur la Croix ; il nous ouvre le Ciel et la vie éternelle par sa Résurrection et par son Ascension. Veni Emmanuel !