Die Vorhalle zum Hochgebet: Präfation und Sanctus

Nach dem Offertorium beginnt das Eucharistische Hochgebet, Herz der Messfeier. Es ist in zwei Partien geteilt: Die Präfation, die durch den Gesang des Sanctus abgeschlossen wird, und der Kanon, das eigentliche Hochgebet, in dessen Mitte der Priester die Worte Christi vom letzten Abendmahl spricht.

Der Herr sei mit euch – Und mit deinem Geiste

Die Präfation wird durch einen feierlichen Dialog zwischen dem Priester und der Gemeinde eingeleitet. Die Gläubigen werden dazu aufgerufen sich mit dem Gebet, das der Priester spricht, der großen Danksagung, zu vereinen. Dieser Dialog existiert mindestens seit dem 3. Jahrhundert.

„Erhebet die Herzen – Wir haben sie beim Herrn“

Das Sursum corda wurde durch viele Kirchenväter kommentiert, besonders durch den hl. Cyprianv(+258) und den hl. Augustinus (+430). Für sie bezeichnet es die generelle Haltung des Christen, der dazu berufen ist, sein Leben im Himmel zu verankern, so wie der heilige Paulus sagt: „Seid ihr nun mit Christus auferweckt, so strebt nach dem, was oben ist, wo Christus zur Rechten Gottes sitzt!“ (Kol 3, 1) Durch ihre Antwort erinnert sich die Versammlung daran, dass sie durch die Feier der Liturgie am Lob der Engel vor dem Thron Gottes teilnimmt. Um diese Erhebung der Herzen anzuzeigen, erhebt der Priester die Hände zum Himmel.

Revivifier le sacerdoce par une année sacerdotale.

Une soumission pleine d’amour à Sa volonté.

« Rendons grâce au Seigneur notre Dieu – Cela est juste et bon »

Cette formule est à la fois héritée des prières juives de bénédiction et des acclamations antiques par lesquelles le peuple était appelé à ratifier une décision ou un changement dans un cadre civil ou religieux. C’est donc comme communauté que les fidèles répondent « Cela est juste et bon » pour montrer leur adhésion à la prière que prononce le prêtre en leur nom. Lui-même, en appelant cette réponse, n’agit pas comme fidèle isolé mais comme porte-parole de la communauté.

« Vraiment, il est juste et bon de te rendre grâce… »

Ici commence ce que le missel appelle Préface. Ce mot, qui vient de la tradition religieuse romaine, désignait une prière solennelle prononcée devant l’assemblée (prae : devant ; fari : parler). Dans la messe, il s’agit d’une proclamation solennelle du mystère de la Rédemption. Cette proclamation est faite sous la forme d’une action de grâce telle qu’on en trouve dans les lettres de saint Paul sous la forme d’hymnes à la louange de Dieu. Depuis la réforme liturgique, le missel romain propose une plus grande variété de préfaces. La richesse des formulaires permet d’exprimer cette action de grâce d’une manière qui correspond au temps liturgique et à la fête célébrée, et d’aider les fidèles à mieux entrer dans ce mystère. Exprimé de manière différente, c’est toujours le don que le Père fait aux hommes dans la personne de son Fils que nous célébrons. Le dimanche et les jours de fête, cette proclamation peut être chantée pour lui donner davantage de relief.  Cet usage remonte sans doute au VIe siècle.

Le sacerdoce, c’est l’amour du cœur de Jésus.

Le sacerdoce, c’est l’amour du cœur de Jésus.

« Avec tous les anges et tous les saints… »

La dernière partie de la préface nous associe aux habitants des cieux pour chanter avec les séraphins (une catégorie d’anges) du livre d’Isaïe : « Saint, saint, saint, le Seigneur Dieu de l’univers. Toute la terre est remplie de sa gloire. » (Is 6, 1) Ce chant unit donc l’Église tout entière, celle du ciel et celle de la terre, pour adorer son Dieu. A ces paroles ont été ajoutées les paroles du psaume 117 qui confessent la venue du Messie, paroles par lesquelles Jésus avait été acclamé lors de son entrée à Jérusalem : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. » (Ps 117, 25- 26). Ainsi l’assemblée salue déjà celui qui vient dans l’Eucharistie.

Préface du premier dimanche de Carême :

Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire, de t’offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, à toi, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant, par le Christ notre Seigneur. En jeûnant quarante jours au désert, il consacrait le temps du carźme ; lorsqu’il déjouait les pièges du Tentateur, il nous apprenait à résister au péché, pour célébrer d’un coeur pur le mystère pascal, et parvenir enfin à la Pâque éternelle. C’est pourquoi, avec tous les anges et tous les saints, nous chantons l’hymne de ta gloire et nous proclamons : Saint, Saint, Saint …

Le sacerdoce, c’est l’amour du cœur de Jésus.